Soyuz TMA-12M seen from International Space Station. Credits: ESA/NASA

Le Soyouz TMA-12M vu depuis la Station spatiale internationale. Photo : ESA/NASA

Thomas Pesquet, Oleg Novitsky et Peggy Whitson se trouvent désormais en orbite autour de la Terre, dégagés de l’emprise de la gravité.

Jeudi 17 novembre au soir (CET), la fusée a mis le Soyouz MS-03 en orbite d’insertion. Le vaisseau s’est libéré de son lanceur en trois étapes, correspondant chacune à l’éjection d’un étage de la fusée, dont la dernière a eu lieu à 21h28 CET. Les paramètres orbitaux du Soyouz MS-03 sont transmis par radio au sol pour que les contrôleurs de mission puissent calculer leur orbite et leur position dans l’espace. 

Dans les premières heures du 18 novembre, l’équipage a eu recours aux moteurs à deux reprises afin d’augmenter la vitesse du vaisseau (de 30,91 m/s à 00h49 CET puis de 30,68 m/s à 1h32 CET). 

Soyuz approaching International Space Station seen by ESA astronaut Tim Peake in 2016. Credits: ESA/NASA

Un Soyouz en approche de la Station spatiale, vu par l’astronaute de l’ESA Tim Peake en 2016. Photo : ESA/NASA

Qu’en est-il de l’équipage ? Une fois dans l’espace, la plupart des opérations étant automatiques, le vol de deux jours est relativement calme pour les astronautes. Le contact avec la Terre se trouve limité à leur passage juste au dessus des stations russes au sol. Ils ne peuvent donc communiquer avec les contrôleurs de mission qu’une fois par heure environ. Il n’y a pas d’accès à Internet, aux courriels ni à un rodinateur portable dans le vaisseau Soyouz.